Ça y est j’ai sorti un « buzzword » de la drague au 2e article, je n’ai pas pu résister plus longtemps ! En effet si tu es déjà allé sur des sites de séduction j’imagine que tu as déjà vu ce terme de partout. C’est un peu comme la « friendzone » (dont je parlerai dans un article suivant). C’est souvent utilisé pour tout et rien dire, à toutes les sauces.
Qu’est-ce « qu’être needy » ?
« Needy », ça veut dire « en besoin » en anglais. En gros c’est utilisé pour indiquer un mec « en manque », qui est dans le besoin : il court après des filles parce qu’il est en chien, il a tendance à vouloir subvenir à tous les désirs de n’importe quelle fille qui l’intéresse, même si celle-ci l’utilise plus qu’autre chose.
Exemple : elle vient demander des réponses pour un devoir en battant des cils, un mec lui donne car il est sous le charme et espère une « récompense » en retour, mais ça s’arrête là en fait, elle a eu ce qu’elle voulait et se fiche de lui. C’est un peu la définition rapide que l’on trouverait sur n’importe quel site. On va maintenant essayer d’aller plus loin.
Reprenons par rapport à l’article précédent, rappelle-toi on parlait d’empathie. En communiquant un manque, en étant « needy », la fille va le ressentir ce qui va lui causer de la pitié ou simplement la mettre mal à l’aise. C’est l’inverse complet d’être « séduisant » à ses yeux. C’est pour ça que c’est à éviter.
Qu’est-ce qui fait de toi un « needy » ?
Quelle est la clé qui détermine si on est needy ou pas ? En plus de l’exemple qu’on vient de voir, ça peut être la précipitation dans l’acte : si une fille demande quelque chose à un groupe par exemple, si quelqu’un répond immédiatement d’un bond, si on sent que c’est précipité. Ou alors le fait de faire un effort pour une fille, quelque chose que l’on n’aurait pas fait sinon (par exemple se mettre à faire du sport parce qu’elle en fait au lieu de s’y mettre pour soi-même… Oui, cette simple différence de mentalité se sent à ta façon de te comporter/parler).
Qu’on en commun toutes ces « scènes » ? Pour généraliser, on peut dire qu’être needy c’est le fait d’agir en souhaitant une récompense en échange (non formulée, c’est le détail qui change tout).
En effet un homme « viril » lui va être plus confiant et va réagir plus posément, ou va jouer avec elle (la taquiner). Dans une situation où elle demande un service, il va lui dire « Et j’ai quoi en échange ? » en la regardant dans les yeux par exemple (sur le ton de la rigolade). Il a confiance en lui et n’est pas un paillasson de plus qui lui court après. On verra plus en détails ce qu’est la confiance dans l’article suivant.
Avant ça, il nous faut aller un peu plus loin sur le concept « d’être en besoin ». En effet, on peut le définir comme tout ce qui a attrait à « attendre quelque chose de la fille ». Je m’explique avec un autre exemple que ceux que l’on vient de voir : après un refus suite à une invitation par exemple, une erreur serait d’attendre que la fille recontacte en envoyant elle « le premier message », en mode « j’ai fait le premier pas, maintenant c’est à elle de revenir ».
C’est une erreur, car c’est se mettre dans l’attente d’une action de sa part, c’est donc être dans le besoin de cette action/réponse. Mathématiquement ton état d’esprit en sera impacté et la fille aura l’occasion de le sentir. Nous verrons cela plus en détails dans la règle n°4. Je me répète, les filles sont expertes pour sentir ça. Si ce n’est pas clair (re)lis l’article précédent.
Comment éviter d’être « needy » ?
Comment ne pas être « dans le besoin » ? Tout simplement : il ne faut pas être dans l’attente (de quoi que ce soit). On va voir des « solutions » au fur et à mesure de ce dossier car c’est son objet. Pour commencer, il faut se dire qu’il n’y a pas LA fille qui t’attends quelque part dans le monde.
Si en ce moment tu cours désespérément après une fille ou qu’elle te prend la tête, sors une feuille maintenant (ou un « bloc-notes » si tu es moderne et n’utilises plus de papier) et note 5 qualités et 5 défauts chez elle. Si tu es incapable d’en renseigner au moins 3 dans chaque catégorie, soit tu nages en plein rêve, soit tu ne la connais pas assez (ça peut être les deux à la fois). Fais en sorte de corriger ces deux points ! Tu crois peut-être que c’est ton âme sœur et que la réussite de ta vie dépend d’elle ?
Les histoires d’âmes sœurs etc c’est des conneries. Alors selon comment on le prend on pourrait dire que oui il y a des âmes sœurs, mais plusieurs, pas une seule ! Des filles il y en a plus de 3 milliards sur Terre. Si celle sur laquelle tu es te rejette, osef il y en a d’autres. Tu sais à l’heure actuelle 1 mariage sur 2 se termine par un divorce…
Il faut être dans cet état d’esprit pour se mettre moins la pression à essayer de pécho, ce qui réduira les risques d’être « needy ». Un mec inexpérimenté a en effet tendance à mettre les filles sur un piédestal, à s’imaginer que sa vie sera réussie et parfaite si cette fameuse fille devient sa copine : c’est une énorme erreur, en plus d’être faux.
Pécho cette fille ne déterminera pas si tu as réussi ta vie : tu es bien plus responsable de ton propre bonheur que tu ne le crois
Non cette fille ne te rendra pas plus heureux. Pourquoi ? Parce que c’est toi qui te rends heureux, pas elle. Je pourrai écrire un livre entier de philosophie sur le bonheur mais pour résumer : c’est toi et toi seul (disons à 95%) qui est la source de ton bonheur ou non.
En effet tu peux être heureux de ce que tu as, t’en contenter. Ou alors tu peux déprimer sur ta vie, pourtant pas si pourrie que ça (Tu vis en France ? Tu es dans le top 20% des humains, question niveau de vie, même si c’est la galère à la fin du mois). C’est à toi de faire le choix. C’est tout comme la métaphore du verre à moitié plein ou à moitié vide.
Autre exemple sur le même sujet, c’est quelque chose de très culturel en Occident : on a très souvent tendance à se dire « J’adorerai avoir cette voiture/diplôme/appart/job/téléphone/fille », « Quand je l’aurai j’aurai réussi ma vie / ma vie sera parfaite ». Au point de se mettre la pression pour l’avoir (« Bordel ça coûte trop cher, j’ai un salaire pourri car je suis nul – Je n’aurai jamais ce diplôme/job car je suis trop bête – Je suis trop nul pour elle blabla – Si je n’y arrive pas c’est que je suis vraiment un bon à rien »).
Si jamais on l’obtient, cette chose dont on a rêvé pendant plusieurs semaines/mois (ou années), on va (normalement) être très content de soi, oui. Sauf que 6 mois après c’est oublié, on cherche un nouveau truc et hop c’est reparti dans la boucle de pression/déprime. Quand tu avais 17 ans le bac ou le permis devaient sembler comme des objectifs absolus quasi impossible à atteindre. Puis à 20 ans tu n’y penses même plus, tellement tu te rends compte que c’est la base. J’espère bien que tu te reconnais là-dedans, nous sommes presque tous comme ça. Sauf ceux qui l’ont compris et se barrent de la vie actuelle pour aller jardiner dans la campagne. Mais bon c’est peut-être un peu extrême ! Un juste milieu où tu en as conscience et fait avec c’est déjà bien.
Une petite vidéo très métaphorique à ce sujet :
En bref à un moment il faut se rendre compte que c’est vain et se satisfaire de ce que l’on a déjà. Je ne dis pas qu’il faut tout laisser tomber non plus, juste qu’il faut arrêter de se mettre dans des états pas possibles pour ce genre de trucs. Sinon jamais on ne sera heureux, c’est mathématique. Comprendre ce fait, c’est faire un pas de plus vers « être séduisant », tout simplement car tu te rends compte que ta vie ne dépend pas de si tu pécho cette fille ou non, ce qui te rend immédiatement moins needy (d’elle), puisque les enjeux sont vachement moins élevés.
Il ne faut pas s’effondrer devant la hauteur de la difficulté d’une tâche mais plutôt prendre de la confiance à chaque petite étape franchie
Dans le même registre il est possible que l’on ait l’impression d’être dépassé par la tâche à faire pour séduire une fille, surtout quand on est inexpérimenté. D’avoir l’impression qu’on en est incapable car on n’y comprend rien etc. C’est peut-être même ce que tu es en train de penser en ce moment en lisant ce dossier, en voyant tout ce qu’il y a à lire/comprendre/faire.
Ce style d’état d’esprit va mathématiquement causer un besoin. Il vaut mieux essayer d’y aller à l’inverse, par petites étapes. Ne pas voir la montagne à gravir dans son ensemble, mais plutôt les petites étapes et être fier de soi-même à chaque fois qu’elles sont franchies. Ne pas s’effondrer devant l’heure de lecture de ce dossier (2 heures avec tous les bonus !) mais plutôt lire chaque petit article doucement quand tu en as envie. Ça ne sert à rien de se presser.
Par exemple si tu n’as jamais eu de rencard avec une fille, l’un des premiers objectifs sera d’en avoir un, même avec une fille moche ou inintéressante. Surtout pas de viser en seul objectif de faire de la fille sur laquelle t’es ta copine attitrée (sinon soi-disant tu auras raté ta vie blabla), ni même de chercher à l’embrasser si la tâche peut sembler incommensurable.
Au contraire en te donnant des petits objectifs tu te mets moins la pression et c’est l’occasion d’être fier de toi à chaque (petite) avancée, ce qui te donnera de la confiance en toi. Si tu es plus confiant, tu es moins needy et mieux dans ta peau. On se voit dans l’article suivant pour voir ça plus en détails !
Petit exemple pour terminer : si tu n’oses pas l’embrasser à un rencard, demande-lui de le faire ! Rien que d’oser le demander c’est déjà une grosse étape de franchie. Je sais de quoi je parle, je l’ai fait pour mon tout premier rencard (issu d’un site de rencontre), et surtout « osef » si elle dit non et s’enfuit ! Tu as fait l’effort de demander au moins, tires-en de la confiance et va un peu plus loin avec la prochaine fille (en essayant toi de l’embrasser cette fois).