Nous voilà enfin à la fin de ce dossier ! Si tu as sauté jusqu’ici sans lire le reste c’est peu probable que tu arrives à bien comprendre le concept que l’on va voir et encore moins à l’assimiler. Mais tu fais ce que tu veux, c’est toi le perdant ! Sinon si tu as tout lu, j’espère que l’enchainement est clair, allons jusqu’au bout du bout !
Résumé de ce que l’on a vu depuis le début
Ce qu’on a vu : les émotions nous influencent bien plus que ce qu’on croit. Or en séduction, la chose la plus importante c’est l’empathie (de l’autre), la capacité de l’autre à ressentir tes émotions. Si tu es mal à l’aise, si tu flippes, elle le sentira et ça la mettra mal à l’aise, tout l’inverse de ce qu’il faut pour être séduisant à ses yeux.
Pour ne pas flipper il n’y a pas 36 solutions : il ne faut pas se mettre la pression. Il ne faut pas te dire « si je ne la pécho pas, celle-là précisément et elle seule, alors j’aurai raté ma vie, c’est que je serai une m*rde blabla ». Des filles il y en a des milliards, il ne faut jamais mettre une fille ou l’envie de se mettre en couple comme ton objectif prioritaire, fais toujours passer tes potes et tes passions avant.
Pour ne pas se mettre la pression il n’y a pas de secrets : il faut avoir confiance en soi. Il ne faut pas accepter de faire des choses inacceptables pour une fille, et il faut avoir conscience de ses propres défauts (et les assumer). Pour être confiant, de la même manière ce n’est pas très compliqué : il faut une prise de conscience (à travers la lecture de ce dossier), de la volonté … et de l’expérience. Ça ne tombera pas du ciel un jour soudainement (malheureusement).
Pour accélérer ce processus de confiance et contrer cette peur, tu dois assumer tes envies et les communiquer sans pression (ni attentes). Ça a en plus l’avantage de t’assurer d’être en dehors de la friendzone.
A partir de là, il te suffit « d’attaquer » en gardant toujours l’initiative, sans rien attendre de la part de ta « cible », surtout pas de signes. N’attends pas qu’elle t’invite ou autre, parce que si elle attend aussi mais qu’elle n’ose pas, tu fais quoi du coup ? A un moment il faut que quelqu’un prenne les devants. Or on est dans une ère « post-Disney » avec les princesses et les princes charmants : dans l’esprit des filles (surtout jeunes) c’est aux hommes de faire avancer les choses. Tu es occupé et tu décides, elle est disponible et attend.
Une fois fait, c’est dans la poche ! (Bon après il faut rester conscient que tu ne peux pas plaire à toutes les filles sur terre non plus).
La technique : un rencard, un bisou, un câlin, ton lit ? Vois-le comme un bonbon que tu lui offres et rien d’autre !
En conclusion, on y est : tu lui dis que tu veux passer du temps avec elle, qu’elle t’attire, que tu la veux, que tu veux lui faire l’amour etc… de manière crescendo selon votre « stade » de relation, elle te rejette ou ne réagit pas ? (Ce qui peut souvent arriver). Tu t’en bats les cou*lles et tu continues comme si de rien n’était.
Si tu ne continues pas ou réagi mal à son rejet (déçu, vexé etc…), tu lui dis indirectement qu’elle t’a blessé, donc tu communiques une sorte de besoin et tu perds en « potentielle attirance » dans son esprit. Si c’était un non en mode « mouais je ne sais pas trop, peut-être une autre fois » (ça peut arriver si elle a une semaine chargée, si elle n’est pas de bonne humeur sur le moment ou même si elle a ses règles… etc..), dans sa tête ça devient immédiatement un : « Oh je l’ai blessé. Il est mignon/gentil, mais non merci ».
C’est CAPITAL de comprendre ce fait. C’est la seule chose à comprendre. Si tu continues (sans être lourd), elle va finir par se dire « Je l’intéresse, il est séduisant, pourquoi pas ». Bien évidemment continue que si la fille continue à te côtoyer elle aussi, ne deviens par un harceleur ! Et il faut donc continuer à lui proposer ce « bonbon » sans attendre de « résultat » en retour, en effet il faut le dire plutôt pour le plaisir de lui dire qu’elle te plaît (qui n’aime pas entendre ça quand c’est bien dit ?).
Il faut persister et non insister. « Souvent femme varie » comme on dit, la plupart du temps il vaut mieux ne surtout pas chercher à comprendre les refus (sinon prise de tête assurée) et plutôt faire comme si de rien n’était. Ça se fait en se détachant du résultat, vois-le comme un bonbon que tu lui proposes. Tu lui proposes un bonbon, elle en fait ce qu’elle en veut mais surtout tu lui proposes des bonbons de temps en temps et pas une seule fois.
Quand tu proposes un bonbon à un pote (ou un chewing gum, les réponses du partiel, peu importe) et qu’il refuse, est-ce que ça t’impacte ? Est-ce que tu déprimes sur ta vie ? Non tu n’en as absolument rien à faire, au final c’est plus lui le perdant que toi. Et la prochaine fois que tu auras un bonbon tu lui proposeras (peut-être) à nouveau. Il faut le voir absolument de la même manière avec les filles.
Bien entendu si elle te dit non en s’enfuyant à toutes jambes ou en éclatant de rire là je pense que c’est plutôt clair que ça ne sert à rien de persister ! Mais dans tous les autres cas, quand tu sens qu’il y a quelque chose entre vous, quand il y a des échanges de regards par exemple ou que le courant passe par messages, part du principe que le refus n’est que « temporaire » pour les raisons vues précédemment (peur, indisponibilité etc). Par contre il ne faut pas aller jusqu’au 10e refus, à un moment il faut savoir arrêter aussi.
Et enfin attention, quand on est inexpérimenté faire ça peut être assez difficile car il faut garder du recul. Sinon c’est la porte ouverte à tomber en obsession amoureuse. Tu es maintenant au courant des risques, à toi de savoir quand t’arrêter si jamais tu vois que tu ne fais que penser à « elle ». C’est aussi pour cette même raison qu’il faut toujours avoir plusieurs cibles en même temps dans l’idéal.
Petit aparté sur la communication par message (SMS etc) et le langage non verbal
Tout ça est d’ailleurs la raison principale qu’il faut éviter le plus possible d’inviter par sms/message. Contrairement à ce que l’on croit ce n’est pas tant parce que ça fait le mec sans cou*lles ou que ça lui donne du temps pour réfléchir (ce qui n’est jamais très bon). Non, d’ailleurs si tu te chies dessus mieux vaut inviter par message plutôt qu’en face, je crois qu’on a vu pourquoi (empathie).
En réalité il vaut mieux l’éviter parce que tu ne sais pas vraiment ce qu’elle en pense, tu n’as aucune réaction immédiate et/ou communication non verbale qui dans le cas contraire te donnent de gros indices. Tu ne peux pas voir si elle éclate de rire en lisant ce message ou si elle rougit et réponds par la négative par peur. Il faut rarement se fier à ce qu’une femme dit, surtout en matière de drague, il vaut mieux regarder comment elle le dit.
De la même manière pour s’exprimer, pour communiquer ton envie de l’autre (communiquer clairement tes intentions) il faut utiliser le langage non-verbal « en priorité ». Pourquoi ? Parce qu’environ 70% de la communication est non verbale (ton de la voix, position, regard, expressions du visage…), ça se fait tout seul sans qu’on s’en rende compte. Ce n’est pas pour rien qu’on a créé les smileys pour les messages, car une phrase peut être comprise différemment selon comment l’interlocuteur s’exprime et selon son ton. Ensuite, utilise le non-verbal parce qu’il passe à travers le « bouclier » qu’est la raison, il touche directement le cerveau.
Le langage non verbal touche les émotions de l’autre, car en réalité c’est de la communication d’émotions. Ça passe par le langage corporel donc : la position de tes bras, un gros sourire, une voix chaleureuse… C’est aussi un regard insistant, qui la regarde intensément dans les yeux… Le toucher (on l’a vu, dans l’ordre épaules, bras et dos, mains, visage et cheveux, cou et cuisses). Par ailleurs s’exciter en s’imaginant au lit avec elle alors que tu es entrain de lui parler est une très bonne idée, car ça va projeter cette excitation sur elle (à ne pas faire trop tôt bien entendu et il ne faut pas que ça te « détache » de la conversation non plus).
Conclusion : Il faut persister sans insister, c’est-à-dire sans être lourd
La clé est qu’il faut persister, c’est-à-dire accepter le rejet (qui arrive souvent) et continuer, parfois avec une autre fille, parfois avec la même en la réinvitant un peu plus tard, mais le tout sans insister, c’est-à-dire sans être lourd. Dis-toi que si tu essaies et réessaies, tu as par exemple 1 chance sur 10 que ça marche.
Si tu n’essaies pas ? Tu as 1 chance sur l’infini que ça marche (donc ça ne marchera jamais). Bien entendu au bout d’un moment il faut savoir arrêter, et il faut aussi savoir quand ça ne sert à rien de persister, si elle te fout des vents par message ou s’enfuit lorsqu’elle te voit etc. Sinon là tu es bien plus que lourd bien évidemment.
C’est quoi être lourd ? C’est la harceler : par exemple tu l’as invité et elle a dit non (pour x raison), tu la réinvites à une autre sortie/soirée 5 min plus tard, 12h ou x jours après sans lui avoir reparlé depuis. Il faut espacer, en temps et en « contact ». Si vous parlez h24 par message tu peux retenter 1 jour après. Par contre ça ne sert à rien d’attendre même 1 semaine si tu ne lui as pas adressé la parole entre temps.
Être lourd c’est être un « forceur ». Tu es un forceur seulement si tu insistes trop, si par exemple à chaque fois qu’elle refuse tu lui demandes « Pourquoi tu veux pas ? :’( » ou « J’en ai marre tu refuses tout le temps, bouge-toi un peu, sors de ta zone de confort ! ». A la place continue à lui parler en changeant de sujet en mode balecs, ou demande-lui par exemple si ça lui fait peur de te voir (typiquement sur les sites de rencontre, en face à face où vous vous êtes déjà vus c’est moins à faire – et évidemment pour les filles très jeunes et pas pour une fille de 25 ans et plus !).
En faisant ça tu montres que tu t’intéresses à elle en essayant de deviner ce qu’elle ressent, en te mettant à sa place. Ça va lui plaire même si elle peut faire semblant de l’inverse. Ça montre aussi qu’en soit tu t’en « balecs » un peu, que tu n’es pas pressé, qu’elle n’est pas la seule et unique dans ta vie, que tu ne dépends pas d’elle.
Cette dernière phrase résume parfaitement tout le dossier, quoi de mieux que de le terminer dessus ? C’est fini ! Les deux derniers articles donnent deux exemples, l’un d’un « échec », l’autre d’une réussite, pour éclairer un peu plus avec des cas concrets. Par ailleurs n’hésite pas à poser des questions ou faire des remarques dans les commentaires, tu peux aussi me contacter de manière plus « privée » à travers le lien « Contact » en bas de page !